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Les grandes aires urbaines perdent de l'attractivité
Quelques chiffres marquants
En 2018, les bordelais interrogés par Hello Work étaient +85% à recommander leur ville à ceux qui souhaitaient changer de région... En 2020, ils n'étaient plus que 57% !
Dès 2019, avant le covid donc, la tendance baissière était déjà forte ce qui exclue un simple effet Covid.

La majorité des grandes aires urbaines perdent rapidement de leur attractivité aux yeux de leurs propres habitants.
Ces dernières années, riches en manifestations, souvent violentes, n'ont pas aidé ces villes à conserver l'image positive dont elles disposaient auprès de leurs habitants.
La réussite n'est plus le monopole des grandes villes
Réussir sa carrière ne veut plus dire vivre en ville, réussir sont entreprise non plus.
Un signe qui ne trompe pas et que confirme l'arrivée de nombreux profils nouveaux dans les espaces de coworking de villes moyennes et de territoires ruraux. Je le constate dans les territoires que j'accompagne.
Le pouvoir de la communication portée par les résidents eux-mêmes
La dimension "recommandation" prend de plus en plus de place dans le choix d'implantation de nouveaux habitants car ces recommandations sont accessibles. Leur usage est devenu habituel et même appréci, quand elles sont fiables et clairement honnêtes. Échanger sur un groupe Facebook d'habitants permet de se faire une idée de ce que la ville ou le territoire a réellement à offrir.

Une belle opportunité de nouvelle stratégie "marketing territorial" pour les territoires. Marketing participatif j'entends.
Là aussi, la présence d'un tiers lieu dont la communauté est mobilisée, permet la diffusion d'une communication portee et relayée par les résidents eux-mêmes. Communication crédible donc.